sabato 16 maggio 2009

Ora la cordata Carlucci ritornerà alla carica

e gli amici mandati avanti dal capo potrebbero riuscire ad introdurre anche su internet - con la scusa della lotta alla pirateria - quel controllo che già esiste su tutte le reti televisive principali (1).

Ma non aspettiamoci molto da Franceschini e soci; anche se il Pd continua a lasciare l'inserto sulla stessa pagina di Splider, non gliene importa più di tanto. Cavalca semplicemente un (forse) possibile malcontento e se dovesse essere riproposta la legge bavaglio l'unica cosa che sapranno fare sarà: ASTENERSI.

(1) lo so non sarà il progetto di legge Carlucci che introdurrà il controllo, siamo già controllati: il grande fratello c'è da tempo.

Le Monde, 15 maggio 2009:

" La France promet que sa loi anti-piratage fera des émules

Le parlement français a voté la loi très controversée contre le téléchargement illégal sur Internet. Un texte que ses opposants décrivent déjà comme inapplicable.

Nicolas Sarkozy tient enfin sa loi contre le téléchargement illégal. Par 296 voix vontre 233, les députés de l'Assemblée nationale ont approuvé mardi le texte "création et Internet". Il prévoit la création d'une "Haute autorité", la Hadopi, chargée de sanctionner les internautes qui téléchargeraient chansons et films sur le Web sans payer de droits d'auteur.

Ce texte a connu un parcours chaotique: rejeté une première fois, le 9 avril, critiqué comme trop répressif et portant atteinte à la vie privée des internautes, il a été soutenu par des poids lourds du monde de la culture. Quelques-uns ont assisté au vote, mardi à l'Assemblée: le cinéaste Luc Besson, le chanteur Alain Chamfort, le frère du chanteur Renaud, Thierry Séchan.

"Cette loi résulte d'un accord conclu entre les artistes, les producteurs et les entreprises de télécommunications", expliquait Nicolas Sarkozy le 9 avril. C'est justement cette collusion entre grandes maisons de disques, majors du cinéma et gouvernement que les opposants au texte dénoncent. Les modalités de sanction, surtout, sont controversées: un internaute dénoncé à la Hadopi par son fournisseur d'accès pourra voir son abonnement suspendu – mais devra continuer à le payer et ne pourra pas migrer vers un autre fournisseur.

Des inquiétudes se sont aussi manifestées au sujet du fichier des internautes pris en flagrant délit. Ils pourraient, du fait de cette "liste noire", se retrouver privés d'accès à Internet sans qu'un juge ne se soit prononcé – un procédé que le parlement européen vient de condamner.

Certains spécialistes du Net estiment que la loi sera très vite rendue inapplicable par l'émergence d'une "industrie du contournement" qui rendra l'identification des internautes impossible, grâce à l'utilisation de serveurs proxi masquant l'adresse IP attribuée individuellement à chaque ordinateur.

Mais la ministre française de la Culture, Christine Albanel, balaie ces doutes: "Vous verrez que cette loi sera suivie, qu'elle sera copiée", a-t-elle déclaré à l'issue du vote. A quand d'autres autorités anti-piratage, ailleurs en Europe? Mais avant cela, il faudra que la Hadopi montre qu'elle est capable de freiner un tant soit peu l'explosion des téléchargements illégaux.

Sylvain Besson

1 commento:

  1. Se alle prossime europee TPB avrà dei rappresentanti eletti, ci sarà da divertirsi

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